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RT by @jylgallou: Le rapport de Jean-Marie Le Pen à "la question juive" ne peut pas se résumer à dire "il est antisémite" ou "il n'est pas antisémite".
- En 1956, participant à l'expédition franco-britannico-israélienne du canal de Suez trois jours avant le retrait des troupes franco-anglaises, il avait à l'époque tenté de convaincre les membres de son régiment de déserter et de combattre aux côtés de Tsahal contre l'armée égyptienne censée abriter les corps francs du FLN.
- En 1986, Jean-Marie Le Pen fait élire Robert Hermmedinger, un ancien Résistant issu d'une famille juive alsacienne, ancien de l'OAS, qui a vécu ensuite en Israël, où il était proche de l'Irgoun de Menahem Begin. Il a fondé le Cercle national des français juifs du Front national en 1986.
- En 1987, Jacques Torczyner, président du Mouvement sioniste international, invite Jean-Marie Le Pen au Congrès juif mondial à New York. Il y tient au 'Four Seasons' devant Edgar Bronfman un discours marquant un soutien au mouvement sioniste et à Israël. Il considérait Israël comme un pilier du monde libre, aux avant-postes de la lutte contre le communisme international et se prononce pour la fermeture du bureau de l'OLP à Paris.
- Fin 1987, un voyage était prévu en Israël pour y rencontrer Ariel Sharon... ce voyage n'aura jamais eu lieu suite aux propos tenus le 13 septembre 1987 au Grand Jury RTL-Le Monde, c'est le début des provocations avec "le point de détail", puis "Durafour crématoire"... qui a définitivement marqué une cassure.
Source : "Le Pen, une histoire française" (Robert Laffont), de Philippe Cohen et Pierre Péan; 2012.

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[2023-11-05 20:40 UTC]

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