"Vous voyez ces poules : elles vivent en liberté. Imaginez au Brésil : elles sont entassées sans voir la lumière du jour, gavées aux hormones de croissance et il y a même des personnes employées pour ramasser les cadavres".
C'est sûr qu'Yves et son fils Jacques, éleveurs de volaille et viticulteurs, ne sont pas dans même catégorie que les producteurs brésiliens. Avec 2000 volailles élevées en plein air et sans aucune hormone d'un côté, et les méga fermes industries brésiliennes avec plus de 100 000 volailles gavées d'hormones interdites dans l'UE de l'autre côté, ce sont deux modèles agricoles qui s'opposent.
J'ai voulu les rencontrer pour échanger sur les risques que fait peser l'accord de libre-échange avec le Mercosur. "Pourquoi aller chercher de la volaille à l'autre bout du monde alors que vous en avez d'excellente qualité ici" ? Une question qui coule de source et en dit long sur l'absurdité de ces accords.
Si seulement tous ces déconnectés de la commission européenne qui veulent nous imposer cet accord passaient un peu plus de temps aux côtés des agriculteurs... Merci à Yves, Jacques, Christelle, Sam, Carole et Vincent pour leur temps. Et la démonstration que oui, un autre modèle agricole est possible. Comptez sur moi pour le défendre !
[2024-11-22 13:16 UTC]
@ManonAubryFr
peu importe que l'exploitation animale soit dans un pays ou un autre, local/arnaque du bio ou autre, le fond et la finalité est la même !
C'est un autre modèle de paysannerie qu'il faut, débarrasser du productivisme et du spécisme
édite : ah un compte crostpost et pas officiel ... pas étonnant que l'instance est masquer par ici