RT by @jylgallou: Par les temps qui courent, ne pas jeter par-dessus bord les fondements de l’idéologie libérale revient à mettre toujours plus en danger le peuple français et la cohésion nationale.

Le libéralisme, qui refuse la distinction ami-ennemi comme essence du politique, nous oblige à « vivre-ensemble » avec nos ennemis. Doctrine inadaptée et mortelle dès lors que l’ennemi n’est plus une petite minorité insignifiante dont on pourrait s’accommoder sans grande peine.

La « générosité » du système libéral est un pistolet sur notre tempe. Voilà pourquoi l’époque actuelle sera celle du retour de la primauté du politique sur les règles, normes et procédures de l’idéologie libérale, le tout au nom de la protection du peuple et de la nation. Nous le voyons ne serait-ce que par le réflexe de vouloir expulser du territoire national d’éventuelles menaces ou par la proposition visant à combattre par la loi une idéologie, en l’occurrence l’islamisme. C’est une question de vie ou de mort.

« Le libéralisme soutient sa résolution de vivre en commun avec l’ennemi, et qui plus est, avec un ennemi faible. Il était invraisemblable que l’espèce humaine fût parvenue à une attitude si belle, si paradoxale, si élégante, si acrobatique, si anti-naturelle. C’est pourquoi il n’est pas extraordinaire que cette même espèce humaine se décide tout à coup à l’abandonner. C’est un exercice trop difficile, trop compliqué pour qu’il puisse se maintenir sur la terre ».

📙 José Ortega y Gasset, La Révolte des masses, 1929.

Cet exercice dont parle Ortega y Gasset s’est avéré non seulement impossible mais catastrophique pour nos sociétés européennes occidentales. Il est temps d’accepter que nous vivons dans une autre époque, celle où le politique désigne à nouveau un ennemi et le combat jusqu’à le vaincre. Viendra alors la paix civile. Elle est à ce prix !

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[2023-10-20 22:54 UTC]