Gaza, un enfer sur terre où la catastrophe humanitaire n'en finit pas.
La trêve n’aura duré que 7 jours. Vendredi dernier, l’armée israélienne a repris son offensive militaire. Hier, plusieurs dizaines de chars ont pénétrés dans le sud de Gaza, alors que Tsahal avait demandé aux civils de s’y réfugier au début du conflit. Il n’y a plus aucune zone « sécurisée » à Gaza.
Le système de santé s’est effondré. Faute de carburant, la population n’a nulle part ou se réfugier. L’ONU craint « un scénario encore plus infernal », « auquel les opérations humanitaires ne pourront peut être pas répondre ».
La cheffe du CICR, sortant de la réserve habituelle de l'organisation, dénonce les souffrances « intolérables » de la population à Gaza. Un haut commissaire des Nations unis a démissionné il y a un mois pour dénoncer « un génocide qui se déroule sous nos yeux ». Des rapporteurs de l’ONU parlent d’un « risque sérieux de génocide ».
Plus de 15 000 civils sont morts sous les bombardements israéliens. Combien doivent encore mourrir avant qu’un cessez-le-feu permanent soit exigé ? Aucun motif militaire ne peut justifier l’ampleur des dévastations en cours. Il faut un cessez-le-feu permanent de toute urgence - nous continuerons à le porter sans relâche au Parlement européen !

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[2023-12-05 12:16 UTC]